L’étude E3N-Générations prolonge l'étude E3N qui suit activement 100 000 femmes depuis 1990, en invitant les membres de la famille de ces femmes à participer à leur tour : les hommes avec qui elles ont eu des enfants, leurs enfants et leurs petits-enfants.
E3N-Générations s’appuie donc sur une communauté de familles sur trois générations. Cette cohorte familiale rassemblera à terme 200 000 participants. Elle compte parmi les des deux seules études épidémiologiques au monde de cette ampleur rassemblant des familles sur trois générations successives.
Les membres d’une même famille ont en commun des gènes, des habitudes et des lieux de vie. Cette vaste communauté de familles est un outil de recherche puissant pour démêler ce qui, dans notre santé, relève de la génétique, du mode de vie ou de l’environnement.
L’étude permet de mieux comprendre ce qui expose aux maladies chroniques ou nous en protège, en comparant l’évolution de la santé de différents groupes au sein de la cohorte. Les chercheurs s’intéressent à de nombreuses localisations de cancer, aux maladies cardio-vasculaires, aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, au diabète, à l’asthme, à la maladie de Parkinson, à la dépression, à l’anxiété, à l’endométriose, mais aussi au bien vieillir.
L’étude est impliquée avec d’autres cohortes dans des consortia de recherche permettant d’analyser ces thématiques à plus large échelle. C’est le cas du consortium européen EPIC sur nutrition et cancer (+ de 500 000 sujets), de l’étude française SAPRIS sur le Covid19 (139 000 participants issus de 5 cohortes) ou du consortium euopéen ELAPSE sur les effets de la pollution atmosphérique sur la santé (380 000 sujets).
Ces recherches permettent d’alimenter les politiques de santé publique d'aujourd'hui et de demain et d'affiner les messages de prévention.